Beaucoup disent qu’il n’y a pas de repas gratuit, mais avec un peu de chance, j’ai pu avoir un café gratuitement l’autre jour.
Aujourd’hui, j’ai fait mon propre café – comme je le fais presque tous les jours – et je me suis installé pour lire les fils d’actualité. Il y a eu beaucoup de bonnes nouvelles récemment concernant la bataille mondiale contre le Covid-19, avec au moins trois nouveaux vaccins prometteurs prochainement approuvés, et des rapports presque quotidiens sur la compréhension croissante du virus et comment y faire face.
Mais le titre qui a retenu mon attention aujourd’hui était que le risque de contamination du Covid-19 par les billets de banque est faible , sur la base des conclusions d’une étude de la Banque d’Angleterre.. En lisant l’étude et en y réfléchissant logiquement, j’ai réalisé que cela ne devrait vraiment surprendre personne: comme le note le rapport de la BoE, l’argent liquide est généralement rangé dans des portefeuilles, des caisses et des coffres-forts. Il n’est pas très exposé, dans la même mesure, à la façon dont nous savons que le virus est transmis – par exemple, à travers les gouttelettes projetées lorsque les gens toussent, parlent ou simplement respirent . Il n’est pas non plus autant manipulé par tant de personnes, que les surfaces que nous touchons dans notre vie quotidienne. J’ai surtout noté que le risque de transmission de tout billet de banque qui a été contaminé diminue très rapidement et est presque à l’état neutre en quelques heures.
Le rapport a également examiné l’utilisation de l’argent liquide à l’époque du Covid, et nous y voyons un paradoxe. D’une part, il existe une valeur record des billets de banque en circulation; d’autre part, il y a eu une baisse des paiements en espèces. La demande de billets de banque a augmenté, mais l’utilisation des espèces a diminué. Comment cela peut-il avoir un sens?
Il s’avère donc que les gens n’ont pas aussi peur de l’argent que la couverture médiatique l’aurait fait croire. Le rapport suggère que l’un des principaux moteurs de l’augmentation des liquidités en circulation est que les personnes retirent et conservent des liquidités pour des raisons d’urgence. C’est un rôle bien connu de l’argent liquide – un outil de budgétisation efficace. Mais pourquoi, cependant, y a-t-il un écart entre les espèces en circulation et l’utilisation des espèces?
Eh bien, revenons à cette tasse de café gratuite. Il y a quelques semaines, je suis allé prendre un café. Il y avait des panneaux autour du café indiquant que l’argent n’était pas accepté actuellement, alors j’ai essayé de payer avec mon téléphone – pas de chance. Après quelques tentatives, je suis revenu à la puce et au code PIN (ces touches PIN, d’ailleurs, sont un vecteur de contamination très important- assurez-vous d’utiliser le gel alcoolique après utilisation…). Quoi qu’il en soit, toujours pas de chance, alors j’ai proposé de payer en espèces. Je sais que de nombreux détaillants autour de moi auront accepté les espèces, bien qu’à contrecœur, mais pas le coffee shop, semblait-il. En fin de compte, ils m’ont laissé le latte moyen gratuitement car il avait déjà été préparé.
Alors, le problème pourrait-il être que les détaillants sont plus réticents à accepter l’argent comptant que les consommateurs à l’utiliser?
Peut-être. Et je peux comprendre dans une certaine mesure leur position: ils ont la responsabilité de mettre en œuvre des pratiques sécurisées contre le Covid-19 en magasin pour protéger les clients ainsi que le personnel. Dans un contexte de peur et d’incertitude au début de la pandémie, les décisions ont dû être prises sur la base de peu de preuves ou de compréhension.
Mais comme nous en savons de plus en plus sur le virus à partir d’études provenant d’organisations respectées telles que la Banque d’Angleterre et d’autres, il est temps de revoir l’acceptation des espèces dans le cadre de la transition vers une nouvelle norme. D’ailleurs l’argent liquide peut aussi être un moyen de paiement sans contact – nous déployons des solutions pour aider les commerçants dans ce sens . En utilisant des solutions d’automatisation de la trésorerie éprouvées, la distance physique peut être maintenue entre le personnel du magasin et les clients.
Prenez donc en compte ceci: tout cet argent épargné par les consommateurs sera, à un moment donné, dépensé ou remis à la banque. Quel détaillant n’en voudrait pas? Des affaires perdues et des ventes perdues.
Je doute fort que mon coffee shop local veuille continuer à distribuer des lattés gratuits – d’autant plus que mon prochain sera un Large.
Article traduit par MBS
Article source: Zennan Green, GLORY